Les Jeux Olympiques de Tokyo vus par Yoan
C’est un pleine période d’incertitude liée à l’épidémie de Covid-19 que Yoan a vécu ses premiers Jeux olympiques. Présent à Tokyo durant l’été 2021 il a pu suivre ces JO très particuliers.
Si vous avez suivi quelques épreuves des JO de Tokyo l’été dernier, vous avez peut-être entendu la voix de Yoan, en tant que Maître de Cérémonie. C’est lui qui était sur place pour annoncer les remises de médailles pour différents sports tels que l’escrime, la lutte, le volley et le beach volley.
« C’était la première fois que j’allais faire les JO, raconte-t-il. Et le programme avait l’air sympa, mais tout ne s’est pas vraiment passé comme prévu… »
Il faut dire que ces Jeux Olympiques ont été marqués, évidemment, par la pandémie qui avait déjà poussé les organisateurs à repousser les épreuves d’une année entière. C’est donc bien du 23 juillet au 8 août 2021 que les amateurs de sport ont pu suivre les JO de Tokyo 2020.
Pandémie oblige, les épreuves avaient lieu à huis clos, même les sportifs étaient parqués chez eux en dehors de leurs prestations, et le village olympique d’habitude si festif et foisonnant était plutôt sinistre.
Une arrivée compliquée à Tokyo
Malgré tout, les délégations étrangères ont pu faire le déplacement, et c’est ainsi que Yoan est venu à Tokyo pour être la voix officielle française des Jeux Olympiques (le français étant la langue officielle des Jeux) pour les cérémonies de remise des médailles.
Une arrivée qu’il n’est d’ailleurs pas prêt d’oublier, puisque les ennuis ont commencé dès la descente de l’avion : « On avait tous une appli où nous étions enregistrés, avec test PCR négatif etc. Mais pour quelques-uns d’entre nous (dont moi), on était passés sous le radar ! Et ça nous a valu un petit retard. »
En l’absence d’enregistrement préalable, Yoan a dû attendre quelques longues heures à l’aéroport que les autorités japonaises veuillent bien valider son entrée sur le territoire. Et une fois les formalités effectuées, il a fallu patienter quelques jours dans sa chambre d’hôtel, en quarantaine.
Une précaution sans doute nécessaire en pleine épidémie mondiale, mais difficile à vivre : « Je n’avais pas grand chose à faire. Mais surtout, je n’avais pas encore visité mon lieu de travail, et je n’avais pas rencontré les gens avec qui j’allais travailler et vivre pendant 3 semaines ! »
Heureusement, Yoan est arrivé suffisamment tôt pour pouvoir sortir de l’isolement avant le début officiel des JO et de la compétition. Il a donc enfin pu s’acclimater doucement à l’ambiance locale, et mesurer l’ampleur de l’événement : « J’avais déjà pu animer des compétitions internationales… Mais là c’était vraiment la barre au-dessus ! Entre les organisateurs, les bénévoles, les médias… C’est une vraie fourmilière, les moyens techniques, humains et financiers sont impressionnants. »
Dans une telle ambiance, ses interventions sont millimétrées. Il y a très peu de place pour l’improvisation et tout se doit d’être précis pour rester raccord avec les autres intervenants, notamment les autres speakers internationaux.
Cannone et l’Equipe de France de Volley
Dans ces conditions, la première cérémonie de remise de médaille dans ces JO était pour l’escrime. Elle se déroule sans accrocs : « Tout le monde est très professionnel, précise Yoan. Les répétitions étaient calées, mes collègues anglais et japonais étaient très agréables, la régisseuse russe aussi nous a bien aidé et au final, tout s’est très bien passé. »
Dès le lendemain, le travail se retrouve mêlé à la passion, puisque Yoan doit annoncer une médaille d’or française en escrime. Et pas n’importe laquelle : la première médaille d’or tricolore depuis le début des Jeux Olympiques. Une victoire française dans ces Jeux Olympiques d’autant plus particulière qu’elle est signée Romain Cannone, un quasi-inconnu d’à peine 24 ans loin d’être favori, même parmi ses coéquipiers. C’est pourtant lui qui met au tapis un ancien champion olympique, et le numéro 2 mondial dans un parcours sans faute.
« Même si je dois rester dans mon rôle lors de mes prises de parole, raconte Yoan, il y avait tout de même une fierté et une certaine émotion d’annoncer la Marseillaise. C’était la toute première médaille et on savait qu’on était très regardés et écoutés à ce moment-là en France. »
C’est à la toute fin de la compétition que Yoan vit le moment qui restera le plus fort de cette expérience : « Une médaille d’or française en volleyball, c’est extraordinaire ! Non seulement après deux semaines j’étais un peu plus à l’aise avec mes collègues pour nous permettre quelques libertés, mais en plus j’ai pu aller voir un peu les joueurs ! »
En effet, Yoan avait déjà travaillé à plusieurs reprises auprès de l’Equipe de France de Volley et les connaît bien, ce qui rend leur victoire encore plus belle à ses yeux. « J’avais un peu l’impression d’être Champion Olympique avec eux ! J’avais comme l’impression de faire partie de la famille. C’était une super expérience de vivre ce moment à leurs côtés. ». En prime, l’équipe de présentation sportive n’était pas inconnue de Yoan car il avait travaillé avec eux sur d’autres événements internationaux volley.
Alors que retenir de ces Jeux Olympiques ?
Des contraintes sanitaires qui limitaient énormément les sorties et obligeaient à rester très seul. Un rôle très scripté qui laissait peu de marge de manœuvre. Mais aussi et surtout des moments sportifs extraordinaires. « C’est très particulier comme expérience, résume Yoan. Mais si je peux participer aux prochains JO à Paris 2024, j’y fonce ! Et espérant que les conditions sanitaires seront meilleures. »
Quelques chiffres de ces JO pour Yoan :
- 20712 kms aller retour entre Toulouse et Tokyo pour se rendre aux Jeux Olympiques
- 31h de voyage aller retour
- 23 jours et 22 nuits sur place
- 82 bols de riz mangés
- 37 cérémonies de médaille et 12 répétitions
- 3 médailles d’or olympique et Marseillaise annoncées
- 4 arénas olympiques différentes fréquentées
- 20 allers retours en taxi pour faire 50m à pied (obligations sanitaires des Jeux Olympiques)
- 3 semaines pour se remettre à l’heure française (jetlag au retour un peu dur)
Des remerciements
Ces Jeux Olympiques de Tokyo auront aussi permis de belles rencontres. Mais aussi de bons moments avec des personnalités connues ou non, et venant de toute la planète. Il serait difficile de remercier tout le monde, mais voici un listing non exhaustif….
Un grand merci et une énorme reconnaissance à
- Keisuke Goto, Directeur des Cérémonies des Jeux Olympiques de Tokyo 2020
- Tom Suwannamai, responsable des Evénements à la Fédération Internationale de Volleyball
- Kelly Reed, productrice Américaine pour le volleyball indoor
- Javi Senz, producteur Espagnol pour la lutte
- Kseniia OGOLIKHINA, productrice Russe pour l’escrime
- Fernando Travassos, producteur Brésilien pour le beach volley
- Gavin McMenemy, speaker Ecossais pour l’escrime
- Mark Schuermann, speaker Américain pour le volley indoor
- Michael Staribacher, DJ Autrichien pour le volley indoor
- Ben Abbott, speaker Australien pour le beach volleyball
- Yuki Yakamouro, producteur adjoint Japonais pour l’escrime
- Hidé, producteur adjoint Japonais pour la lutte
Pour en savoir plus sur Yoan…
Maître de Cérémonie, ambianceur, speaker, animateur micro, DJ…. Quelque soit l’appellation que vous lui donnez, Yoan est un professionnel de l’animation d’événements. Et ce peut-être un événement sportif (comme les Jeux Olympiques, vous l’avez compris), comme un événement d’entreprise, institutionnel ou privé.
Avec plus de 15 ans dans le domaine, Yoan s’est effectivement spécialisé dans le domaine des sports. Avec sa bonne humeur à toute épreuve, son envie de rendre heureux les spectateurs, sa faculté à leur faire passer un bon moment, vous ne serez pas déçus. Il peut simplement utiliser un micro, mais également en y ajouter de la musique (avec lui-même aux platines ou avec un DJ à part entière). Yoan a cette capacité de rendre votre événement ou votre cérémonie (olympique, de médailles ou autres) inoubliable !
Handball et volleyball n’ont pas de secrets pour lui, mais il travaille aussi pour d’autres événements sportifs (internationaux ou nationaux) : Rugby, basket, courses pédestres, évènement VTT de descente ou freestyle, natation, boxe, MMA, eSport…
Et à côté du sportif, il peut aussi prendre le micro pour des colloques, des soirées et présentations d’entreprises. Il peut également travailler sur des lives (réseaux sociaux), des émissions TV, des meetings politiques, des conférences de presse…
Et aux platines, il peut aussi animer musicalement vos soirées dansantes, mariages, anniversaires, bars de nuit, événement festifs…
Vous l’avez compris… Il peut donc s’adapter à toutes sortes d’événements, de lieux, de publics, d’ambiance, de ton demandé… Le faire travailler, c’est travailler avec sérénité, sans stress, et satisfaction !
Pour contacter Yoan…
Si vous souhaitez avoir des renseignements supplémentaires sur Yoan et sur ses prestations, vous pouvez le contacter ici (réponse garantie sous 24h) !